L’arnaque au Splenda daddy:
Est-ce une arnaque quand on donne son argent volontairement ?
Pour ne pas mettre dans l’embarras plusieurs de nos clients récents, voici le récit de Charles-Henry qui est le récit fusionné de 3 cas authentiques mais suffisamment mixés pour que personne ne se reconnaisse.
Charles-Henry a 52 ans, et sa vie est une succession de déception, il se méfie des rencontres en ligne, il se méfie des profils de filles de 28 ans super sexy sur Instagram qui parlent de cause humanitaire et d’orphelinat à aider.
Il se méfie des demandes de face à face un peu trop dénudé chacun derrière un écran, bref, il se méfie de toute arnaque en ligne alors …. Lorsque Gabrielle, étudiante de 26 ans, très sérieuse et séduisante surgit dans sa vie en ligne, une vraie personne qu’il peut rencontrer au Starbucks , il ne se méfie pas , il ….. se sent investi d’une mission : prendre soin de la seule jeune femme sincère et sérieuse qui existera à jamais dans sa vie.
Et malgré la différence d’âge, il ne se considère pas sugar daddy, de toute façon il n’en pas les moyens. Il paye les sorties, paye l’épicerie de Gabrielle, aide à payer les factures, paye la création d’un site web de vente en ligne d’huile cosmétique bio que Gabrielle vient de lancer, et… n’ose rien demander en échange de sa compagnie quelques heures par semaine.
Charles-Henry est un Splenda daddy qui s’ignore , c’est-à-dire pas du vrai sucre, mais un édulcorant, la catégorie en dessous du sugar daddy , du faux sucre mais qui fait la job .
Charles Henry a consacré 30 000 $ en 6 mois pour aider Gabrielle et découvre qu’il sont 2 autres à apporter la même aide simultanément, chacun se croyant être unique .
Il découvre que Gabrielle a 30 ans, n’est pas étudiante et vit grâce à la générosité soigneusement calculée et exploitée de 3 hommes. Les subventions totales que reçoit Gabrielle sont au-delà de 100 000 $ par an et dépassent le salaire annuel de chacun des 3 Splenda daddy .
Charles-Henry a-t-il été fraudé ? non ! Il a donné volontairement.
Le seul mensonge étant que Gabrielle n’était pas étudiante à grands frais à HEC et ce type de mensonge n’est pas un délit. Même si Charles-Henry a versé à Gabrielle de l’argent pour des frais de scolarité fictifs.
Dans les arnaques amoureuses il faut bien distinguer la fraude et le don volontaire. La fraude passe par des investissements bidons, sur des sites web bidons, des faux documents, des fausses identités, de l’extorsion, des fausses identités, etc…
Mais la séduction à l’aide de petits ou gros mensonges sentimentaux pour recevoir des dons, sans autre promesse qu’un ‘’merci’’ séduisant ce n’est que de la malhonnêteté intellectuelle, pas de la fraude.
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